7 qualités indispensables pour être un bon coach sportif

7 qualités indispensables pour être un bon coach sportif

C’est un art ainsi qu’une science que d’être coach sportif (ou coach personnel), et ce n’est pas donné à tout le monde. Être un bon coach va bien au-delà de la connaissance des règles du jeu et de l’obtention de son diplôme d’enseignement.

Les grands entraîneurs savent comment communiquer avec leurs joueurs de façon à obtenir les résultats escomptés sur le terrain. Le rôle d’un bon coach est de guider, d’inspirer et d’amener son athlète à réaliser et à développer son plein potentiel (en plus de déceler ce potentiel très tôt).

Que vous soyez en quête d’un bon entraîneur ou que vous souhaitiez devenir coach vous-même, vous devriez être à la recherche de ces 7 qualités.

1. CONNAÎTRE LE SPORT EN QUESTION
 

Cela semble évident, mais pour être en mesure d’enseigner efficacement, l’entraîneur doit avoir une compréhension approfondie du sport, et ses connaissances doivent couvrir autant les fondamentaux et la technique que les systèmes avancés.

Certains ont de l’expérience en temps que joueur, mais tous les anciens joueurs reconvertis ne sont pas obligatoirement de bons coachs, aussi bons eussent-ils été ! Le savoir-faire et le faire savoir sont deux choses bien distinctes !

Les entraîneurs doivent savoir manager et planifier la saison, connaître la nature progressive de l’adaptation de l’entraînement, connaître les règles et fournir un environnement simple et structuré pour que les athlètes s’épanouissent et réussissent.

2. ÊTRE CONSTAMMENT EN VEILLE
 

Même pour le meilleur des entraîneurs, il n’est pas question de se reposer sur ses lauriers, il doit continuer d’apprendre et de développer de nouvelles méthodes d’entraînement.

Le coaching consiste à transmettre ses connaissances et son engagement à un joueur (ou un groupe de joueurs) afin de lui permettre d’améliorer leurs compétences sur le terrain. Mais en tant qu’entraîneur, l’évolution constante de ses propres compétences est toute aussi importante.

Il faut se maintenir informé des dernières recherches (particulièrement pour les coachs en fitness et en nutrition), des tendances d’entrainement (un entrainement varié et « frais » est un entrainement stimulant pour l’élève), assister à des camps d’entraînement, aller chercher des conseils auprès de coachs « élite », s’abonner à des chaînes YouTube de coachs reconnus du monde entier, lire des livres, s’inscrire à des formations pour rajouter des cordes à son arc (psychologie du sport, nutrition, physiologie..) et ne cesser de remettre en question son environnement d’entrainement.

Le travail acharné et le dévouement sont une chose, mais si vous n’avez pas l’environnement pour réussir, vous n’y arriverez pas.

Votre équipement est-il à la hauteur ou utilisez-vous toujours le même matériel obsolète pour effectuer sans cesse les mêmes exercices ? Peut-être que ces exercices ont aussi besoin d’être revus ? Vos élèves apprécieront sans doute d’aborder le travail sous un angle différent de temps à autre, soyez à l’affût des tendances à chaque fois que l’occasion se présente et n’hésitez pas à vous servir de la technologie pour apporter une touche de modernité à vos séances de coaching.

3. ÊTRE SOURCE DE MOTIVATION
 

Un bon entraîneur est obligatoirement un motivateur qui aborde une attitude positive et de l’enthousiasme.

La capacité à motiver et inspirer fait partie intégrante de la formule du succès. Certains seront excellents pour amener les athlètes à croire en eux-mêmes et à atteindre leurs objectifs.

L’entraîneur qui sait motiver est capable de générer le désir d’exceller chez ses athlètes. Lorsqu’il motive son « poulain », un bon entraîneur met l’accent sur le fait d’essayer d’atteindre des objectifs de performance et non des objectifs de résultats.

Pour être source de motivation, il faut montrer la voie par l’exemple. Un bon leader prêche par l’exemple et adhère aux mêmes règles qu’il impose à ses joueurs. Un entraîneur qui veut du respect doit aussi faire preuve de respect. Un entraîneur qui s’attend à ce que les joueurs restent positifs doit faire preuve d’une attitude positive. Un entraîneur qui veut que les athlètes écoutent se doit aussi d’écouter ses joueurs.

Vous allez demander à vos joueurs d’être prêts mentalement et physiquement, mais l’êtes vous ?

Pour se laisser motiver, il faut avoir confiance en son leader, feriez-vous confiance en une nutritionniste obèse ? Ce n’est pas parce qu’on est passé de l’autre côté du tableau que l’on n’a plus rien à prouver, un bon coach ne se laisse pas aller. Le maître mot est crédibilité.

Fixez de petits objectifs est aussi une bonne manière de motiver. Lorsque vous vous fixez de petits objectifs et que les gens les atteignent, ils commencent à comprendre qu’ils peuvent réussir. Ils brisent l’habitude de perdre et commencent à prendre l’habitude de gagner. Il y a un changement qui s’opère.

4. CONNAÎTRE L’ATHLÈTE
 

Être conscient des différences individuelles chez les athlètes est également un ingrédient important pour exceller. Il faut savoir s’adapter au type de joueurs que vous avez en face de vous.

Les cris, critiques et autres manifestations émotionnelles peuvent éventuellement se montrer efficaces sur certains athlètes, et avoir un effet dévastateur sur d’autres. En réalité peu de personnes s’améliorent avec la critique ; la plupart répondent plutôt aux encouragements. Pour tout être humain, il n’y a rien de plus doux à l’oreille que d’entendre « bien joué ». Ce sont là deux des meilleurs mots jamais inventés, pas besoin de superlatifs.

Si quelqu’un n’a pas répondu aux attentes, n’attendez pas pour le corriger, mais faire attention aux émotions, aux forces et aux faiblesses du joueur est la responsabilité d’un bon entraîneur.

L’observation est également un élément clé pour apprendre à connaître l’athlète et trouver la meilleure approche. Observer permet de déceler un changement dans les habitudes d’un joueur ou une baisse soudaine de son enthousiasme et ainsi d’aller plus loin avec lui : des problèmes familiaux, des difficultés financières, de la fatigue, un changement d’humeur ?

Quand quelque chose ne semble pas aller, il est temps de communiquer.

5. ÊTRE BON COMMUNICATEUR
 

Un bon coach est avant tout quelqu’un qui communique bien et transpire la crédibilité, la compétence, le respect et l’autorité.

Un entraîneur doit être capable d’expliquer clairement les idées. Une communication claire signifie fixer des objectifs définis, donner une rétroaction directe et renforcer les messages clés. La reconnaissance du succès est également essentielle dans toute bonne communication.

Le coach sait dire quand ça ne va pas (et pourquoi) et féliciter quand ça va, il sait être franc et honnête sans être blessant. Les joueurs ont tendance à ne pas bien répondre à un style autoritaire et hiérarchique à l’entraînement. C’est pourquoi il est important de briser cette structure entraîneur/joueur et d’offrir un style plus souple et plus accessible à votre coaching.

La communication doit toujours être à double sens, ainsi les joueurs vous considéreront comme plus qu’un simple entraîneur. En tant qu’ami et rouage précieux de leur succès, les joueurs seront plus ouverts avec vous et plus déterminés à contribuer au succès de l’équipe (ou à leur propre succès).

La communication repose inévitablement sur l’écoute de l’autre. Être un bon coach c’est avant tout être un bon auditeur, vous devez avoir une oreille compatissante et savoir accueillir les commentaires, les questions, les critiques, les doutes et tous les commentaires de vos poulains. Entendez-les et utilisez-les pour modifier votre schéma d’entraînement si nécessaire.

6. AVOIR DE LA DISCIPLINE
 

Les athlètes doivent se conformer à un ensemble raisonnable de règles à la fois sur le terrain et en dehors du terrain et si celles-ci sont ignorées, l’entraîneur est responsable de la discipline.

Un bon coach énonce clairement un code de conduite au préalable et s’y cantonne. Lorsque des infractions sont commises, des mesures disciplinaires doivent suivre.

Être discipliné c’est notamment faire preuve de ponctualité et savoir instaurer des méthodes efficaces de suivi de progrès, être à même de proposer des séances personnalisées pour chacun et revoir ses approches quand elles ne semblent pas donner les résultats escomptés.

7. ÊTRE PASSIONNÉ ET POSITIF
 

Les meilleurs coachs ne sont pas arrivés là par hasard, ils aiment profondément ce qu’ils font et remercient le ciel de pouvoir vivre de leur passion.

En plus d’être fortement engagés envers le sport et le succès, les meilleurs entraîneurs font preuve d’un engagement à veiller aux meilleurs intérêts des joueurs collectivement et individuellement.

Soyez fiers des réalisations de vos poulains et de votre équipe. Efforcez-vous d’être le meilleur chaque jour, et cela devrait alimenter la passion que vous avez pour entraîner. De plus, la passion et la positivité sont contagieuses.

choisissez la formation qui vous ressemble.

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